L’Escale du Blavet : une étymologie – notre histoire
Pourquoi le nom de l’Escale du Blavet ?
Lorsque nous avons décidé en 2000 de créer notre gite de groupe en pleine campagne où rien ne prédestinait à la création d’une activité commerciale, le plus difficile n’a pas été la conception du projet ou les travaux de rénovation mais, aussi paradoxal que cela puisse paraître, le choix du nom de notre établissement.
En effet, il s’agissait de définir notre identité ; celle-ci devait être simple à comprendre, courte, facilement mémorisable. De plus, ce nom était celui que nous allions porter pendant des années, faire le bon choix était donc impératif. Plus nous réfléchissions et plus les contraintes s’accumulaient.
Ce « NOM » devait être aussi agréable à prononcer qu’à écouter et la nécessité de se distinguer de nos concurrents s’avérait nécessaire : notre idée étant d’accueillir plutôt du court séjour ou de l’étape. Dès lors, nous étions à la recherche d’un synonyme du mot « étape »qui aurait « un joli son » : l’ESCALE , c’est pas mal ?. Mais l’escale de quoi ? Laurent eu alors cette idée de génie de l’associer à la rivière qui borde Languidic sur 18 kms : LE BLAVET.
Ainsi est né l’ESCALE DU BLAVET
Très rapidement un autre paramètre est venu perturber notre choix. En effet, n’oublions pas que le début des années 2000 marque la généralisation d’internet et de ce fait, la création de notre propre site s’imposait ; il a donc fallu très vite s’assurer que ce nom était légalement utilisable et que nous pouvions l’acheter en tant que nom de domaine « escaledublavet.com ». Sur les conseils de personnes averties, cela a pu se faire rapidement.
Après l’Escale quel nom pour nos gîtes?
L’Escale du Blavet étant constitué de plusieurs gîtes, il fallut dans un deuxième temps les baptiser.
Pour deux d’entr’eux, cela fut très facile ; nous avions deux filles, utiliser leur prénom en abréviation s’est donc imposé naturellement. La plus grande (Anne-Cécile) aurait le plus grand (3 chambres) : le « TY ANNE » et la plus jeune (Laurianne), le plus petit (2 chambres) : le « TY LAURE » et le mot « TY » signifie maison en breton.
Il en restait un : le grand gite ; ce nom est resté plus d’un an et nous n’avions toujours pas d’idées.
Un jour, nous avons eu le plaisir d’accueillir un séjour de l’Institut des Jeunes Aveugles de Paris.
Au cours de l’un de nos nombreux échanges qui ponctuaient les soirées, l’une des résidentes nous a dit : pourquoi l’appelez-vous toujours le « grand gite » et pas le « TY BRAZ » ; pour une parisienne, c’était le comble. Aussitôt dit, aussitôt fait, nous venions, enfin, de compléter la désignation de nos gîtes.
De nouveaux projets, de nouveaux bâtiments
En 2017, nous avons ouvert un nouveau gîte à quelques mètres du « TY LAURE » – Celui-ci devenait le plus petit de l’ensemble ; évidemment, son nom était facile à trouver « TY BIHAN » ou la petite maison en français.
La dernière rénovation du village concernait la maison où Laurent avait grandi ; En souvenir de son père qui l’avait reçu en héritage, il l’a baptisé le « TY MAJOR ». En effet, la famille était composée de 2 garçons et pour les différencier, l’habitude avait été prise d’appeler l’ainé « Major » ; vous l’aurez compris, le « TY MAJOR » est un clin d’oeil au surnom du papa de Laurent. Ce bâtiment dispose de 2 salles destinées à recevoir des séminaires, des formations. La salle du rdc s’appelle MINAZEN et celle de l’étage MANERVEN – L’Escale du blavet est situé à mi-chemin entre ces 2 écluses.
On dit souvent que derrière l’identié d’un établissement, il y a souvent une histoire ou alors une anecdote intéressante ou amusante à retenir , l’Escale du blavet n’échappe pas à la règle.